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5 conseils pour se démarquer de la concurrence en immobilier

Comment une agence immobilière peut se démarquer de la concurrence pour attirer de nouveaux clients ?

Le marché de l’immobilier est un marché très concurrentiel. Entre un marché tendu, des clients de plus en plus méfiants et l’arrivée des agences en ligne, il n’est pas toujours facile de sortir du lot. Dans cet article, nous vous proposons 5 conseils pour vous aider à y parvenir.

Conseil 1 : Se démarquer de la concurrence grâce à un service client humain

De nos jours, les clients y réfléchissent à deux fois avant de confier leur bien à un agent immobilier. Dans ce contexte redonner de l‘importance au relationnel prend tout son sens.

La qualité de l’expérience client est devenu un facteur clé pour la réussite d’une agence immobilière. Offrez un service personnalisé et attentionné à vos clients, et faites tout votre possible pour répondre à leurs besoins.

  • Écoutez vos clients et faites preuve d’empathie et de compréhension
  • Proposez un service personnalisé et adapté à leurs besoins.
  • Offrez un suivi rigoureux que ce soit dans la cadre de la transaction ou de la gestion locative.
  • Soyez disponible et réactif pour répondre à leurs questions.
  • Prolonger la relation même après la vente ou la fin de contrat

Vos clients ont besoin d’être entendus et rassurés quant à leurs interrogations. Offrir une oreille attentive sera gage de confiance.  Tout comme leur proposer des services et des conseils adaptés à leur parcours de vente ou de mise en location.

Attention toutefois à ne pas être trop intrusif dans vos démarches de prospection. En effet vos clients sont déjà sur-sollicités de toutes parts. Sachez prospecter intelligemment en misant sur l’écoute et sur le conseil.

Se concentrer sur un service client humain et de qualité vous  permettra donc de construire une relation de confiance et d’attirer de nouveaux clients et ainsi de vous démarquer de vos concurrents.

Conseil 2 : S’orienter vers la technologie

Ce deuxième conseil peut vous paraitre contradictoire au premier vantant les mérites de la relation humaine avec vos clients.  Détrompez-vous !  Les outils numériques peuvent vous aider à améliorer votre relation client.

En effet, la technologie est un outil puissant qui peut vous aider à vous démarquer de vos concurrents. Utilisez la technologie pour améliorer l’efficacité de votre agence, pour mieux servir vos clients et pour vous connecter avec eux.

  • Investissez dans des outils de gestion immobilière, cela vous simplifiera la gestion de votre agence et de votre administratif
  • Utilisez les réseaux sociaux pour communiquer avec vos clients et vous rendre visible en ligne.
  • Offrez des services en ligne, comme la visite virtuelle, elle permettra à vos clients de se faire une première idée du bien visiter et vous évitera des déplacements inutiles
  • Passez aux états des lieux digitalisés comme ImmoPad, cela vous permettra d’éviter tout malentendus grâce aux photos et aux éléments ultra-précis mais aussi d’améliorer votre relation client.
  • Proposez des plans 3D aménagés. Vous gagnerez en attractivité et permettrez à vos clients de mieux se projeter.
  • Digitalisez votre vitrine, l’idéal pour moderniser son image et attirer l’œil des passants. De nombreuses solutions existent allant de l’écran à la bornes tactile.

Conseil 3 : Miser sur les services et l’expertise immobilière

Les clients recherchent des agents immobiliers qui sont experts dans leur domaine et qui peuvent les aider à trouver la propriété ou location parfaite. Offrez une gamme complète de services et d’expertise pour vous démarquer de vos concurrents.

  • Obtenez les certifications et qualifications requises
  • Formez vos agents immobiliers aux dernières tendances du marché et besoins de vos clients
  • Offrez des services personnalisés, comme la recherche de financement ou de Homestaging.
  • Donnez leurs accès à des services en ligne comme une conciergerie ou un espace locataire

 En vous formant régulièrement aux dernières tendances du marché ou encore en vous remettant à jour sur certaines thématiques comme la Loi Elan, la loi ALUR, le crédit immobilier ou les troubles du voisinages par exemple ; vous gagnerez la confiance de vos clients .

 Cela vous permettra d’acquérir cette image d’expert, de référent, autrement dit la valeur sûre vous permettant ainsi de vous démarquer de vos concurrents.

Conseil 4 : Utiliser les réseaux sociaux pour se démarquer

Les réseaux sociaux sont un excellent moyen de vous connecter avec vos clients potentiels et de vous démarquer de vos concurrents. Utilisez les réseaux sociaux pour partager vos connaissances, pour présenter vos biens et pour interagir avec vos clients.

  • Créez une page professionnelle sur les réseaux sociaux dédiée avec activité immobilière
  • Publiez régulièrement du contenu pertinent et de qualité en lien avec votre activité
  • Interagissez avec vos clients, répondez aux commentaires
  • Choisissez les bons réseaux sociaux. Nous vous conseillons Facebook et Instagram pour l’immobilier

Les réseaux sociaux occupent aujourd’hui une bonne partie de nos journées, il est donc primordial pour toute agence immobilière d’être actifs sru ces derniers. Cependant, créer du contenu peut être particulièrement chronophage, nous vous conseillons donc de ne pas vous éparpiller et de vous concentrer sur Un à Deux réseaux (Facebook et instagram).

Publiez régulièrement et n’oubliez pas d’interragir avec vos abonnés. Vous pouvez aussi vous montrer très actifs dans les groupes Facebook, un bon moyen pour trouver de nouveaux clients et mettre en avant vos biens.

Conseil 5 : Faire de ses clients des ambassadeurs

Les clients satisfaits sont les meilleurs ambassadeurs pour votre agence. Faites tout votre possible pour que vos clients soient satisfaits de vos services et qu’ils recommandent votre agence à leurs amis et à leur famille.

N’oubliez pas qu’il est aujourd’hui très facile de laisser un avis sur google, des plateformes dédiées ou encore sur les réseaux sociaux. Il est donc particulièrement important de soigner sa réputation en ligne.

  • Offrez un service de qualité et essayez de répondre à toutes les interrogations
  • Suivez vos clients après la transaction, en leur fournissant quelques conseils
  • Demandez-leur de laisser des avis sur votre agence.
  • Répondez à tous les avis et les commentaires, qu’ils soient positifs ou négatifs

Le bouche à oreille est toujours le levier le plus puissant pour trouver de nouveaux clients. Les particuliers feront plus facilement confiance à un agent immobilier qui leur a été recommandé ou avec de nombreux avis positifs sur google ou les réseaux sociaux .

N’hésitez-donc pas à demander à vos clients de vous recommander ou de laisser un avis, sans être trop insistant bien évidemment.

Les avis positifs valorisent votre entreprise et véhicule une image de confiance et vous permettront de vous différencier de la concurrence en immobilier.

Le marché de l’immobilier est un marché concurrentiel, et il est important pour les agences immobilières de se démarquer de leurs concurrents pour attirer de nouveaux clients. En suivant les conseils de cet article, vous serez sur la bonne voie pour vous démarquer de la concurrence.

En plus des conseils mentionnés ci-dessus, les agences immobilières peuvent également se démarquer de la concurrence en :

  • Se spécialiser dans un domaine particulier
  • Développer une identité de marque forte
  • Participer à des événements immobiliers
  • Collaborer avec d’autres professionnels

En tant qu’agence immobilière dans la gestion locative, il peut vous arriver d’avoir des locataires de plus de 65 ans avec des ressources modestes. Ces locataires, plus âgés, bénéficient de droits et de devoirs spécifiques. Réciproquement, votre agence immobilière a elle aussi des droits et des devoirs à respecter. Cet article s’intéresse dans un premier temps aux droits et devoirs qu’ont vos locataires et que vous avez envers eux. Puis, il se concentre tout particulièrement sur le cas des locataires protégés, afin de comprendre les droits de vos locataires âgés aux ressources modestes. 

Quels sont les droits et devoirs des locataires ?

Avant de nous concentrer sur le cas spécifique des locataires de plus de 65 ans, revoyons les droits et devoirs des locataires

Le locataire est tenu de : 

  • Payer les loyers et les charges. 
  • Faire un usage paisible de la location. L’occupant se doit de respecter le règlement de la copropriété. S’il ne respecte pas les règles, le propriétaire sera tenu responsable. Il sera alors possible qu’il résilie le bail. 
  • Assurer l’entretien courant et les réparations de la location.
  • Utilisation du logement et travaux ; le locataire est tenu d’accorder l’accès du logement au propriétaire dans certains cas. Le locataire doit également demander l’aval à son propriétaire avant de réaliser des travaux. (En savoir plus
  • Souscrire à une assurance habitation

Pour plus d’informations, nous vous invitons à lire cet article : Quelles sont les obligations du locataire en location ? 

Quels sont les droits et devoirs des agences immobilières envers leurs locataires ?

Le bailleur a des obligations envers son locataire. Voici un rappel de ces dernières : 

  • Obligation de mettre à disposition du locataire un logement décent qui ne porte ni atteinte à sa sécurité ni à sa santé. 
  • Le bailleur se doit de transmettre au locataire les documents obligatoires à la signature du contrat de location, ainsi qu’en cours de bail. 
  • Le bailleur est tenu d’entretenir le bien, tous les travaux autres que ceux des réparations locatives sont à la charge du propriétaire, et ce, durant la durée du bail. 

Que se passe-t-il si le locataire a plus de 65 ans ?

Que dit la loi ?

La loi Macron du 6 août 2015 a renforcé la protection des 65 ans et plus. Permettant aux locataires qui remplissent les conditions nécessaires d’être qualifiés de locataires protégés. Cette loi est venue compléter la loi Alur. Néanmoins, des conditions sont à respecter. Comme être âgé de plus de 65 ans à l’échéance du bail.  Et justifier de ressources annuelles en dessous du plafond retenu pour les prêts locatifs à usage social (PLUS). Ou si une personne à la charge du locataire remplit ces conditions et vit avec le locataire

Le locataire bénéficie alors d’une protection. En effet, son propriétaire a l’interdiction de s’opposer au renouvellement de son bail, sauf s’il propose un logement de remplacement. Ce logement doit être à proximité (même commune ou une commune limitrophe à moins de 5km) et correspondre aux besoins du locataire, ainsi qu’à ses possibilités, en termes d’accessibilité, de surface et de loyer. Le bailleur a néanmoins le droit de vendre le bien. 

Si le bailleur résilie le bail alors que le locataire remplit les conditions pour être un locataire protégé, le locataire doit envoyer un recommandé avec demande d’accusé de réception à son bailleur. Afin de lui rappeler son obligation de relogement. Il est alors conseillé de joindre à ce courrier les justificatifs de revenu annuel et d’âge

En revanche, si le bailleur est lui-même âgé de plus de 65 ans, le locataire ne bénéficie pas de protection particulière. Il en va de même si le bailleur a des ressources annuelles inférieures au plafond prévu. 

Est-il cependant possible de donner congé à un locataire protégé ?

Pour qu’une agence immobilière puisse donner congé à un locataire protégé, elle doit respecter une procédure. En effet, elle doit faire une lettre recommandée avec accusé de réception, ou un acte d’huissier, ou une remise en main propre contre émargement ou récépissé. De plus, la lettre doit être envoyée en respectant le préavis prévu. Pour rappel : 

  • S’il s’agit d’un logement meublé le préavis est de minimum 3 mois avant la date de fin du bail. 
  • S’il s’agit d’un non-meublé, le préavis est de minimum 6 mois avant la date de fin du bail.  

Cette lettre de congé doit également contenir des mentions obligatoires en fonction du motif de la résiliation.  

S’il s’agit d’un congé pour motif légitime et sérieux, le motif doit être mentionné. Il doit être annexé à la lettre qui est remise au locataire.  

S’il s’agit d’une résiliation pour une reprise du bien, le congé doit contenir : 

  • Le motif du congé, 
  • Le nom et l’adresse de la personne bénéficiant de la reprise, 
  • Le lien de parenté entre le bénéficiaire et le bailleur, 
  • La justification d’une reprise réelle et sérieuse. 

S’il s’agit d’un congé pour vente, le congé doit contenir : 

  • Le motif du congé, 
  • Le prix et les conditions de vente, 
  • La description du bien et ses annexes le cas échéant, 
  • Les conditions de l’offre faite au locataire. 

Ce qu’il faut retenir sur les droits et devoirs d’un locataire âgé et de son agence : 

Si le locataire est un locataire protégé, alors ses droits sont différents. En effet, le bailleur ne peut pas s’opposer au renouvellement de son bail, ou alors il se doit de lui proposer un logement de remplacement en respectant des critères. En revanche, ses devoirs sont les mêmes que tout autre locataire.

Les conditions pour être qualifié de locataire protégé, si le locataire a plus de 65 ans : 

  • Avoir plus de 65 ans,
  • Avoir des ressources annuelles en dessous des seuils fixés par la loi, qui se basent sur la composition du foyer fiscal et la région où se situe le bien. 

Les conditions pour être qualifié de locataire protégé, si le locataire a moins de 65 ans : 

  • Héberger une personne de plus de 65 ans fiscalement à sa charge avec des ressources annuelle en dessous des seuils légaux.
  • Le montant cumulé des ressources des personnes habitant dans le bien doit être inférieur aux plafonds fixés par la loi.

Néanmoins, le propriétaire pourra résilier le bail s’il répond à au moins un des critères suivants : 

  • A plus de 65 ans,
  • A des ressources inférieures aux seuils,
  • Propose un logement similaire au locataire.

Si le locataire protégé manque à ses devoirs, comme payer le loyer, il perd son statut de locataire protégé. Le bailleur peut alors lui donner congé pour ce motif.

Enfin, depuis le 21 juillet 2023, la protection des locataires protégés s’étend aux locataires percevant l’allocation journalière de présence parentale (loi no 2023-622 du 19 juillet 2023).

La vacance locative est une contrainte à éviter. En effet, avoir un bien qui n’est pas loué est une perte d’argent. Pour éviter ce phénomène, il est recommandé d’anticiper rapidement les travaux à réaliser et de veiller à leurs bons déroulés grâce à des outils dédiés . Néanmoins, les travaux de rénovations peuvent être coûteux. Cet article vous aidera à savoir comment financer et suivre des travaux de rénovations.

Pourquoi envisager des travaux de rénovation ?

La rénovation d’un logement améliore le confort et la qualité de vie, mais surtout elle permet à vos locataires d’économiser de l’argent, ce qui rend votre bien plus attractif. Par exemple, des travaux d’isolation peuvent permettre d’avoir une meilleure classe au Diagnostic de Performance Energétique (DPE). Ce qui n’est pas négligeable avec l’envolée du coût de l’énergie. Il est donc utile de savoir comment financer et suivre des travaux de rénovations.

De plus, un bien régulièrement entretenu coûtera moins cher sur le long terme car les travaux seront réalisés au fur et à mesure évitant ainsi de provoquer de plus gros sinistres. Des travaux de rénovation permettent d’éviter les accidents à vos locataires, comme une prise mal fixée qui provoquerait un incendie. La valeur du bien est ainsi conservée ce qui permet de louer facilement, et par conséquent d’éviter la vacance locative. 

Comment financer des travaux de rénovation ? 

Il est important de rappeler que le locataire peut lui aussi faire des demandes. En effet, il peut demander : 

  • la prime Coup de pouce Chauffage,
    • qui permet de remplacer les chauffages par des installations consommant moins. La chaudière au gaz, fioul ou charbon est alors remplacée par une chaudière biomasse. Elle peut également être changée par une pompe à chaleur, par un système solaire combiné, ou encore par un chauffage au bois. Ou encore être raccordée à un réseau de chaleur alimenté par des énergies renouvelables. Suivant les travaux, la prime est plus ou moins importante et elle se base sur les revenus fiscaux de référence de N-2. 
    • Cette prime est cumulable avec MaPrimeRénov et éco-prêt à taux zéro
  • Certificats d’économie d’énergie (CEE) “Standard”,
    • Cette aide a pour but que les fournisseurs d’énergie financent partiellement ou totalement des travaux d’économies d’énergie. Il peut s’agir d’une aide sous forme d’un bon d’achat, d’une prime ou d’une réduction. Uniquement les travaux standards sont concernés, comme par exemple des travaux d’isolation
    • Il faut être vigilant avec cette aide. En effet, il est conseillé de signer et de dater le devis manuscritement. Il est important de veiller au fait que l’aide concerne uniquement les travaux et/ou installations et que le devis précise bien leur nature. Les conseils ne sont par exemple pas éligibles à la prime. S’il y a un sous-traitant, il faut veiller à ce que son nom apparaisse bien sur le devis. Il ne faut pas non plus, que le devis précise qu’un acompte doit être verser avant la date de signature du contrat avec votre fournisseur d’énergie. 
    • Cette aide est cumulable avec éco-prêt à taux zéro, MaPrimeRenov’ et l’Aide du Fonds Air pour l’installation d’un système de chauffage au bois performant. 
  • Prêts à l’amélioration de l’habitat de la CAF,
    • Il permet de financer des travaux de rénovation ou d’isolation thermique. Il est destiné aux bénéficiaires de prestation familiale qui résident en France métropolitaine, Guadeloupe, Guyane, Martinique ou à La Réunion. Le taux d’intérêt est de 1%. 
    • Ce prêt peut atteindre 80% du montant des dépenses, toutefois, dans la limite de 1067,14€. Il est ensuite versé en deux fois, une première moitié à la signature du contrat de prêt, sur présentation du devis. L’autre moitié est, quant à elle, versée sur présentation des factures dans le mois suivant la fin des travaux. 
  • Éco-prêt à taux zéro,
    • Aussi appelé éco-PTZ, est versé par certaines banques. Il s’agit d’un prêt à taux zéro, ayant pour montant maximal 50 000€. Il couvre les travaux de rénovation ponctuelle, qui permettent à votre logement d’avoir de meilleures performances énergétiques. Il couvre également les travaux de rénovation globale toujours pour de meilleures performances énergétiques. Il peut aussi couvrir les travaux de réhabilitation de votre installation d’assainissement non collectif, afin de mettre un dispositif qui ne consomme pas d’énergie. 

D’autres aides existent, comme le crédit d’impôt si vous réalisez des travaux d’équipement pour personne âgée ou handicapée. Dans la même visée, votre caisse de retraite peut aussi vous aider. En effet en cas de travaux d’amélioration et d’adaptation du logement, une aide financière aide à entreprendre des travaux améliorant le logement ou l’adaptant à la perte d’autonomie. Cette aide s’applique pour les retraités du régime général et les retraités de l’Etat. 

Si le propriétaire est occupant, alors en plus des aides déjà citées il peut être éligible aux aides suivantes : 

Attention, les aides ne sont pas toujours cumulables. 

Le processus à suivre : 

Pour obtenir un financement pour vos travaux de rénovation, vous devrez suivre plusieurs étapes : 

  1. Évaluez vos besoins en matière de rénovation : établissez un plan de rénovation et identifiez les travaux nécessaires. 
  1. Obtenez des devis : demandez des devis détaillés à plusieurs entrepreneurs pour estimer le coût des travaux. 
  1. Recherchez des financements : examinez les différentes options de financement et choisissez celle qui convient le mieux à votre situation. 
  1. Demandez des aides de l’État : renseignez-vous sur les aides de l’ANAH et les subventions offertes par les collectivités territoriales. 
  1. Finalisez les travaux : choisissez un entrepreneur et signez un contrat. Assurez-vous de suivre les travaux de près pour garantir leur qualité. 

Comment suivre des travaux de rénovations ? 

Pour suivre des travaux, rien de tel qu’un outil pour vous y aider. ImmoPad propose un type de document “Suivi de travaux” qui permet de suivre l’avancée des travaux au fur et à mesure. Il est possible de préciser les démarches que le locataire a fait.  

De plus avec l’option Smart Pilot vous pouvez, lors d’un état des lieux de sortie ou dans le cadre de suivi de travaux, ajouter un service afin de rappeler quels travaux doivent être effectués. Vous pourrez préciser s’il faut demander un devis, si la gestion se fera en interne ou avec un prestataire… Vous pouvez ensuite suivre l’avancement des travaux depuis l’espace de gestion pour piloter au mieux leurs réalisations. À tout moment vous pouvez déclarer des sinistres depuis l’espace de gestion et suivre leurs progressions. Il s’agit donc d’un outil simple pour suivre des travaux de rénovations.  

Enfin, toujours avec la solution ImmoPad, vous pouvez réaliser un document “Procès-verbal de réception de travaux” qui permet de contrôler la bonne réalisation des travaux. La prise de photo étant illimitée, vous pouvez ainsi avoir un document plus précis. 

Pour préparer les assemblées générales de copropriété, ImmoPad et son option Smart Pilot peuvent vous permettre d’avoir des documents clairs et précis sur lesquels vous appuyer. Vous pourrez également plus facilement préparer votre budget prévisionnel de copropriété, puisque les travaux à réaliser seront plus facilement ciblés. 

         Bien souvent, c’est après avoir emménagé que l’on remarque défauts et incommodités dans le logement. On découvre une petite fuite au niveau du robinet de la cuisine ou un problème de pression dans le pommeau de douche. Chaque nouveau petit problème devrait être relevé sur votre état des lieux pour vous protéger en tant que locataire. Dans cet article, nous vous listons l’ensemble des éléments pour réaliser conformément un avenant à un état des lieux.

Les raisons de modifier son état des lieux

Pour commencer, vérifiez quelles sont les raisons valables qui autorisent un changement de votre état des lieux d’entrée.

Côté locataire :

  • Vices et équipements défaillants : il est possible de modifier l’état des lieux, dans le temps imparti, si le locataire remarque des vices au sein du logement, ou la présence d’équipements abîmés ou défaillants.
  • Chauffage : s’il existe des problèmes ou des défaillances sur l’équipement relatif à la chaudière et son système

Côté bailleur :

  • Si le propriétaire souhaite réaliser des travaux après l’entrée du locataire dans le logement. Dans ce cas, l’avenant à l’état des lieux servira de preuve juridique prouvant que les travaux ont bel et bien étaient réalisés. Évidemment, les travaux peuvent aussi être apportés par le locataire, mais si et seulement si le propriétaire a donné son approbation.

Quel délai autorisé pour réaliser un avenant à son état des lieux ?

Depuis mars 2014, la loi ALUR impose un délai de modification de l’état des lieux initialement signé.

Pour commencer, le locataire dispose de 10 jours à compter de la date de la signature de l’état des lieux pour ajouter son avenant à ce dernier. Et donc le faire parvenir à son bailleur et/ou gestionnaire. Seuls les nouveaux éléments du logement ou les travaux réalisés durant cette période sont autorisés.

Cependant, si les modifications concernent le chauffage, la loi ALUR précise dans ce cas que le délai est d’un mois.

Pendant cette période, il est important d’accepter la révision du premier état des lieux signé, si le locataire en fait la demande. Ainsi, vous éviterez un désagrément s’il saisit la commission départementale de conciliation dans lequel est régi ledit logement.

À la suite des travaux éventuellement réalisés, sachez que vous avez une quinzaine de jour pour signer ledit avenant à l’état des lieux. Vous, gestionnaire ou le bailleur, et évidemment le locataire. Ce délai est important à respecter afin que, en cas de dégradations, le bailleur puisse prouver l’état initial des éléments juste après les travaux.

Les éléments obligatoires d’un avenant à un état des lieux :

Encore une fois, la loi ALUR précise les éléments qui doivent figurer dans l’avenant d’un état des lieux :

  • Objet du document, comportant : « avenant état des lieux d’entrée »
  • Informations et coordonnées du bailleur ainsi que le locataire comme la civilité, la date et lieu de naissance, adresse postale, numéro de téléphone et enfin l’adresse email
  • Date et lieu de signature de l’état des lieux d’entrée, et date et lieu de la signature de son avenant
  • Date d’entrée dans les lieux du locataire
  • Mention de l’établissement contradictoire de l’état des lieux
  • Raison de cette contradiction : vices, travaux, etc.
  • Modifications apportées
  • Signature de chaque partie

DPE-changements-immobilier-2021

Dès le 1° juillet 2021 le nouveau diagnostic de performance énergétique devient obligatoire pour les particuliers . Pour les professionnels de l’immobilier, ils auront jusqu’au 1° janvier 2022 pour se mettre en conformité. Comment cela va-t-il impacter votre agence ? Découvrez les réponses à vos questions dans la suite de notre article.

Qu’est-ce que le DPE ?

Le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE), est un document qui détermine l’efficacité énergétique d’un logement. Il permet de se renseigner sur son niveau de consommation en énergie et sur son taux d’émission de gaz à effet de serre. Le DPE est obligatoirement réalisé par un professionnel.

Ce qui change avec le nouveau DPE en 2021

Le DPE sera obligatoire :  

Première modification, le DPE devient obligatoire pour toute vente ou mise en location d’un bien immobilier. Les DPE vierges ne seront donc plus acceptés.

Nous vous rappelons , qu’il était déjà obligatoire de donner ce document aux locataires lors de l’état des lieux et de la signature du contrat de location.

Comment est calculé le nouveau DPE ?

Le Dpe ne sera plus calculé sur les factures mais sur les caractéristiques du bâtiment.

 Celui-ci prendra en compte :

  • Le bâti
  • La qualité de l’isolation
  • Le type de fenêtre
  • Le système de chauffage
  • Les consommations  en termes d’éclairage, d’auxiliaire et d’équipements du logement

Quelles informations apparaitront sur le nouveau diagnostic énergétique ?

Avec cette réforme, le nouveau DPE sera plus compréhensible mais aussi plus précis.

La présentation de ce diagnostic immobilier sera maintenant plus claire afin que tout le monde puisse le comprendre correctement. Il permettra aussi d’avoir une meilleure vision de l’état du logement et des travaux à effectuer.

Par exemple, il comportera une fourchette de prix  indiquant le montant de la facture de chauffage.

D’autres informations supplémentaires seront aussi présentes telles que : le confort d’été, la qualité de la ventilation, la qualité de l’isolation, la répartition des déperditions thermiques…

Le nouveau document comportera aussi des recommandations de travaux à effectuer ainsi qu’une estimation des coûts.

Quelles modifications pour les annonces immobilières?

Il sera obligatoire d’afficher sur les annonces de biens en location ou en vente : l’étiquette énergie, l’étiquette climat et l’estimation des factures énergétiques.

 Le DPE, un document opposable juridiquement

En plus d’être obligatoire, il devient aussi opposable juridiquement.
L’acheteur ou le locataire pourra s’il le souhaite faire un diagnostic. Si celui-ci ne correspond pas au diagnostic qui lui a été fourni , l’acquéreur ou le locataire pourra se retourner contre le vendeur/propriétaire. Ce dernier pourra se voir contraint de réaliser les travaux. Il pourra à son tour se retourner contre la personne ayant réalisé le diagnostic.

Quels biens sont concernés par ce nouveau diagnostic de performance énergétique ?

Doté de son nouveau caractère obligatoire, le DPE devra être réalisé pour tous les logements mis en vente et en location .

Il sera aussi possible de faire un DPE à l’échelle d’un bâtiment, soit un diagnostic collectif pour la copropriété.

Les propriétaires des logements pourront de leur côté  demander un DPE individuel pour leur logement .

Une information utile notamment pour valoriser son logement lors d’une vente ou d’une location!

Les dates à retenir

  • 1° juillet 2021 : le DPE devient obligatoire pour les particuliers
  • 1° Janvier 2022 : le DPE devient obligatoire pour les professionnels
  • A partir du 1° juillet 2021, les logements avec une étiquette F et G seront qualifiés de passoires énergétiques
  • A partir du 1er janvier 2022, les loyers des logements classés F et G ne pourront plus être augmentés
  • Dès 2023, les logements en étiquette G ne pourront plus être proposés à la location
  • A partir de 2028 les logements en étiquette F ne pourront plus être proposés à la location

Quelle durée de validité pour les DPE déjà réalisés?

  • Les DPE réalisés entre le 1°janvier 2013 et le 31 décembre 2017 seront valables jusqu’à fin 2022
  • Les DPE réalisés entre le 1° janvier 2018 et le 30 juin 2021 seront valables jusqu’ à fin 2024

Retrouvez plus d’informations sur la réglementation sur le site du service public

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